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Jusqu’à récemment, Mallory travaillait comme sous-chef au restaurant Sea Grill à Bruxelles, sous les ordres du chef doublement étoilé Yves Mattagne. Ils ont fermé le restaurant afin de se concentrer sur d’autres projets, notamment un futur restaurant éphémère sur la Place Royale à Bruxelles.
C’est un collègue de Mallory qui l’a inscrit. "Au début, je n’étais pas très sûr, mais j’adore les challenges et relever des défis", avoue Mallory qui s’est donc lancé.
Parmi les chefs de brigade, Philippe Etchebest est le chef qui l’impressionnait le plus : "Il fait un peu peur quand même, il est imposant. Il a son caractère, son charisme, il ne va pas se gêner pour faire du rentre dedans pour qu’on se réveille. Mais moi ça me va," admet-il.
Le candidat veut profiter de sa participation à l’émission française pour mettre la Belgique à l’honneur, "en mettant des petites touches belges dans mes recettes".
Quant à Maxime Zimmer, il vient de Comblain-au-Pont, en région liégeoise, où il est propriétaire du restaurant "Un Max De Goût". Précoce, il a commencé à s’intéresser à la cuisine à l’âge de neuf ans. Dès l’adolescence, il a réalisé plusieurs stages dans des grandes maisons belges et françaises, avant de lancer son propre restaurant à 21 ans seulement.
"Je n’étais pas habitué à la télévision mais, au final, c’est comme pour tout, on s’habitue."
La 11ème édition de Top Chef mettra cette année en valeur l'éco-responsabilité en adoptant une démarche écologique tout au long du parcours. Une optique qui n’est pas nouvelle pour Maxime. Dans son restaurant, il essaye de limiter son impact sur l’environnement : "On fait vraiment attention à établir un écosystème. Je ne mettrais jamais à la carte un poisson qui est en voie de disparition, comme le thon rouge, même si j’adore ça. On ne prend que des poissons qui viennent de la pèche durable," insiste le chef. "Tous nos fournisseurs sont des producteurs locaux et bio," poursuit-il. La carte, française avec une influence japonaise, est adaptée aux saisons. Selon Maxime, c’est au restaurateur de montrer l’exemple, "en tant que chefs, nous sommes la vitrine de la gastronomie."
Il n’avait jamais eu l’intention de participer à Top Chef. "Je suis quelqu'un qui préfère rester derrière le rideau," avoue Maxime. Mais après avoir été contacté plusieurs fois sur les réseaux sociaux pour participer, il a fini par se décider : "Je n’étais pas habitué à la télévision mais, au final, c’est comme pour tout, on s’habitue."
Les deux candidats belges ont comme point commun la solidarité, même en compétition. "Si quelque chose brûle, je ne vais pas aller augmenter le feu," explique Maxime. "Il est important de pouvoir s’aider en cuisine. Il faut avoir son caractère, pour faire sa place, c’est sûr. Mais il faut essayer que tout le monde puisse briller", estime, pour sa part, Mallory.