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A Bruxelles, la moitié des biens immobiliers ont été vendus à un prix supérieur à 410.000 euros en 2019. C'est le prix médian le plus élevé en Belgique. Comme ailleurs dans le pays, l'immobilier se maintient ou augmente légèrement (+3,8% sur la région sans tenir compte de l'inflation). Dans certaines commune de la capitale par contre, le marché explose. A Saint-Gilles, Jette, Schaerbeek et Ixelles, le prix médian a augmenté de 10 à 16% l'an dernier.
Le prix médian à Ixelles a augmenté de 85.000 euros en 2019. La moitié des biens s'y vendent au-dessus de 635.000 euros. Un bien sur quatre se vend même au-delà de 922.000 euros. Par rapport à 2015, le prix médian croît de 175.000 euros, soit une hausse de 38% sans tenir compte de l'inflation. La commune la plus chère du pays est aussi la seule à enregistrer une telle progression.
Les communes bruxelloises les plus chères après Ixelles sont Woluwe-Saint-Pierre (prix médian de 582.000 euros), Etterbeek (542.000 euros) et Woluwe Saint-Lambert (525.000 euros).
Sur les 10 communes les plus chères du pays, 7 sont bruxelloises. Bruxelles est aussi la région où les prix immobiliers sont les plus disparates.
Avec un prix médian sous 300.000 euros, Molenbeek-Saint-Jean et Anderlecht sont les communes les plus abordables de la capitale. Bruxelles-Ville est la seule commune de la capitale à connaître une baisse depuis 2015. Le prix médian y a diminué de 16% sur cette période (-66.500 euros). A Saint-Josse-ten-Noode, le marché corrige la forte croissance de 2018 (+23,3%) avec une baisse de 7.9%. La médiane y reste de près de 40.000 euros plus élevée qu'il y a deux ans.
Le marché des appartements de la capitale domine celui des maisons, qui représentent 37% du marché. Les communes de Watermael-Boitsfort, Auderghem et Haren font exception.