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Le Comité de concertation a annoncé de nouvelles mesures d’assouplissements ce vendredi. Parmi celles-ci, deux tests PCR gratuits pour cet été: les enfants, les jeunes âgés de 6 à 17 ans et les adultes qui n’ont pas encore eu l’occasion de se faire vacciner complètement et ainsi de s’immuniser verront le coût de leur test PCR remboursé, avec un plafond de 55 euros. L’intervention financière peut être réclamée maximum deux fois, pendant les mois de juillet, août et septembre.
Une mesure qui passe mal pour certaines personnes qui refusent de se faire vacciner pour le moment. Ils y voient une forme de discrimination. C'est le cas de Jean-François, un habitant du Brabant wallon, venu témoigner sur le plateau de l'émission "C'est pas tous les jours dimanche": "C'est une injustice vis-à-vis des autres qui sont vaccinées. C'est poussé les citoyens à se faire vacciner. Je ne comprends pas totalement cette différence. C'est comme à l'école; tu as bien travaillé, tu as droit à un bonbon. Tu as mal travaillé, tu ne peux pas en avoir", lâche-t-il.
Ce sont tous les citoyens qui paient cela
Pas question de discrimination pour Frank Vandenbroucke quand on évoque ces deux tests PCR gratuits. "C'est un avantage de pouvoir se vacciner. On peut le refuser. Mais ceux qui ont eu l'opportunité de se faire vacciner ont été avantagés. Les jeunes, en fin de queue, sont désavantagés. On compense le désavantage pour ceux qui n'ont pas eu l'opportunité de se faire vacciner en remboursant deux tests PCR."
Pour le ministre de la Santé, pas question de rendre tous les tests PCR pour les voyages gratuits pour tout le monde. "Ces tests gratuits sont payés par qui ? Par les impôts. Ce sont tous les citoyens qui paient cela. Ca ne tombe pas du ciel. Personnellement, en tant que socialiste, je ne pense pas qu'on puisse vider les caisses de l'état comme cela."