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Voici à quoi ressembleront les barquettes. A l’intérieur: une viande locale et bio, élevée, coupée et même emballée par des membres de la coopérative.
L'idée a été lancée par un jeune entrepreneur avec plusieurs collaborateurs. Ensemble, ils ont décidé de commercialiser une viande de qualité. "On a des critères en termes de qualité organoleptique des produits, de santé et nutrition humaine, de respect de l'environnement. On a des critères aussi sur tout ce qui est prix juste et notions d'équité, on a tout ce qui est relatif au bien-être animal, la transparence et la sécurité", explique Matthieu Barbay, administrateur délégué de Sainbiooz.
On fait des économies d'échelle, et puis on bénéficie de l'expérience de l'un et de l'autre
Pour l’instant, cinq producteurs sont actifs dans la coopérative. Mais l’objectif, c’est d’en accueillir beaucoup plus assez rapidement.
Nous avons rencontré Christophe Toussaint. Il a vite adhéré au projet. Pour lui, c’est une manière de mieux valoriser ses bêtes, mais aussi de faire des économies, notamment grâce au partage de matériels. "On fait des économies d'échelle, et puis on bénéficie de l'expérience de l'un et de l'autre, et ça nous évite de faire des erreurs", indique Christophe Toussaint, éleveur.
Une maîtrise totale de la production et de meilleurs revenus
Autre avantage: la maîtrise totale de la chaîne. De l’élevage de la bête jusqu’à la barquette. "On ne maîtrisait que la production, donc une fois que la bête était engraissée, après on n'avait plus de retour, on n'avait plus de regard sur la qualité, sur plein de choses. Ici on a essayé de tout coordonner jusqu'à la barquette", confie Christophe Toussaint.
Ce contrôle permet aussi de garantir une meilleure rémunération pour les éleveurs: jusqu’à 16% en plus par rapport à une production classique. Dans un milieu souvent en crise, ce projet risque effectivement d’attirer de nombreux agriculteurs.