La principale cause du réchauffement climatique est l’augmentation de l’émission de gaz à effet de serre. Elle est provoquée par les activités humaines telles que l’utilisation d’énergies fossiles, la déforestation ou encore l’élevage intensif de bétail. Au niveau mondial, cet élevage intensif représente 14% des émissions de gaz à effet de serre.
Les agriculteurs doivent diminuer les émissions de gaz à effet de serre. Daniel De Barsy, éleveur de bovins depuis plus 40 ans, nourrit dorénavant son bétail avec des aliments produits dans son exploitation. "Toutes mes céréales sont produites dans un rayon de 3-4 km", explique-t-il. Il limite également le recours au lait en poudre pour ses veaux. "Dans 90% des cas, ils sont nourris par leur mère", souligne-t-il. "Les 10% qu'il reste, c'est qu'il y a un problème avec la mère."
Les bovins consomment évidemment beaucoup d'eau. Mais chez Daniel, elle provient d'un puit situé sur la propriété. Des panneaux voltaïques sur le toit de l'étable permettent de couvrir les besoins électriques de la ferme. "Aujourd'hui, je suis autonome à 100%", remarque-t-il. "Pour l'environnement, c'est le top."
Insuffisant selon Inter-Environnement Wallonie
De son coté, l'organisme de certification Belbeef revendique des progrès en terme de durabilité. "La volonté est de correspondre aux attentes du consommateur", indique Pauline Bondu, conseillère chez Belbeef. "En terme de sécurité, traçabilité, de bien-être animal et de durabilité."
Mais les 45 mesures concrètes proposées aux éleveurs ne sont pas contraignantes. C'est insuffisant pour Julie Van Damme d'Inter-Environnement Wallonie. "C'est logique de vouloir redorer l'image du secteur", déclare-t-elle. "Mais c'est dommage de l'avoir fait de cette manière. Sur tout ce qui est traitements, pesticides et engrais: il n'y a rien."
La planète n'aura pas beaucoup de temps pour souffler. L’effet de la crise sanitaire aura été de courte durée sur les émissions mondiales de CO2. Après une baisse historique l’an dernier, elles sont reparties à la hausse dès le début de l'année et pourraient revenir au même niveau qu'en 2019. Ce sont les conclusions du bilan annuel du Global Carbon Project, un consortium d’une centaine de scientifiques internationaux
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