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Porter, démonter, agencer, ranger, monter et descendre les escaliers… C'est déménageurs de Landelies, dans le Hainaut, s'activent alors que le thermomètre affichait déjà 32 degrés ce matin.
"On a essayé de commencer le plus tôt possible parce qu'avec la chaleur, le poids, les escaliers à monter et descendre, on ne sait pas tout le temps faire ce qu'on veut. Et puis, il y a les clients… Quand on sait passer plus tôt, comme monsieur ici, ça va, mais y'en a d'autres qui n'acceptent pas", explique Sébastien Blondeaux, déménageur. La seule solution c'est donc de "commencer plus tôt et terminer plus tôt".
Cette semaine, les clients ont été contactés pour adapter les horaires, comme c'est le cas de Paul Petit, qui avant prévu son déménagement il y a un bon moment.
"Échapper au choc des 3 heures"
"La date a été programmée, on ne pouvait pas savoir qu'on allait attraper ça sur le dos. Et puis bon, on s'est arrangés, ils sont venus commencer à charger hier après-midi, on a commencé à 6 heures du matin, et on essaye d'échapper au choc des 3 heures qui est le plus méchant", explique le client.
Régulièrement, l'équipe fait des arrêts de travail de quelques minutes. Ils sont indispensables car leur camion n'est ni ventilé, ni isolé. À l'intérieur, la chaleur peut devenir insupportable.
"Mettre des essuies mouillés autour du cou"
"En plein soleil, parfois ça atteint les 50 degrés, on est déjà montés à 60 degrés. A un moment donné, c'est intenable. Il faut s'arrêter, il faut boire, il faut se mouiller la tête, mettre des essuies mouillés autour du cou. On se rafraîchit comme on peut. C'est très très très très dur et très très très très chaud", ajoute Eddy Mortelette, déménageur.
Il faut donc travailler le plus rapidement possible. Le but : terminer leur journée avant que le soleil ne tape trop fort.