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Un nouvel appareil de scanners à rayons X va permettre de contrôler les avions à Brussels Airport, à leur décollage ou leur atterrissage. Ce scanner hyper puissant et automatique va pouvoir passer un avion au crible en à peine 10 minutes.
Son nom de code: le "Z Backscatter Van". Ce nouveau camion de la douane belge est équipé de scanners qui peuvent détecter tout ce qu’il y a dans les avions: drogues, explosifs, cigarettes. Une façon de lutter contre la fraude et la contrefaçon, l’une des priorités du gouvernement. "Les organisations criminelles et les organisations terroristes sont les deux axes les plus importants concernant les organisation qui profitent de cette fraude", indique Johan Van Overtveldt, ministre des finances.
Un budget de 1.200.000 euros
Le véhicule a coûté 1.200.000 euros. Il opère en longeant l’appareil et détecte son contenu sans devoir l’ouvrir. Cela ne dure que quelques minutes, indispensables dans un aéroport. "Les aéroports sont une porte d’entrée. On voit, avec le temps, de plus en plus des réseaux de fraudeurs qui exploitent une modalité de faire rentrer des produits en petits paquets. Ce n’est donc plus comme auparavant des grands conteneurs dans le port mais plutôt dans les avions cargos", explique Ernesto Bianchi, directeur des enquêtes à l’Office européen de lutte anti-fraude.
Seulement quatre engins
Aujourd’hui, il n’y en a que quatre: au port d’Anvers, à l’aéroport de Paris, à l’aéroport de Londres et à l’aéroport de Bruxelles. "Le fait d’avoir des outils de contrôle qui sont efficaces est important pour les compagnies aériennes et tous les acteurs du secteur logistique parce qu’ils savent qu’à la fois le transfert des marchandises et des passagers se fait de manière très efficace ici à Brussels Airport", assure Arnaud Feist, administrateur délégué de Brussels Airport.
A l’échelle mondiale, la fraude représente 991 milliards de dollars. Avec le Backscatter Van, la Belgique est à la pointe et ferme la porte au trafic.