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Interrogé par la DH, l’ancien T1 des Rouches est revenu sur son éviction. Un limogeage que Vuko n’a toujours pas (à raison) digéré.
Coup de théâtre à Sclessin lundi dernier : José Riga est nommé comme entraineur principal du Standard en remplacement d’Ivan Vukomanovic. Une décision étonnante tant le bilan chiffré du Serbe en tant que T1 était plus que correcte : 28 points sur 39. Le principal intéressé n’a pas cru tout de suite que le club le limogeait. "J’ai d’abord été surpris quand la direction m’a fait part de sa décision. Je croyais que c’était une blague. Aujourd’hui, je l’ai toujours en travers de la gorge. Si cela arrive après une série de défaites, qu’on me dit que je n’y arrive plus, je peux le comprendre. Mais là, on restait sur un 13 sur 15..."
"Quelle est l’expérience de Bruno Venanzi et d’Axel Lawarée ?"
Pour argumenter sa décision, la direction du Standard a avancé le manque d’expérience de Vukomanovic. "J’ai l’expérience d’un joueur professionnel qui a beaucoup voyagé qui a gagné 5 titres et trois Coupes. J’ai moins d’expérience comme coach, mais la direction le savait quand elle m’a confirmé jusqu’à la fin de la saison. Deux remarques par rapport à cela : quelle est l’expérience de Bruno Venanzi et d’Axel Lawarée à leurs postes au Standard ?"
Les joueurs, quant à eux, n'ont aps compris l'éviction de Vukomanovic. "Ils ont pêté un câble. Ils n'ont pas compris la décision. On a fait du très bon boulot ensemble. Ils ont tout fait pour me convaincre de rester dans le staff. Mais ce n'était pas possible."
"J’aurais pu être faux cul et accepter de redevenir T2"
La direction a néanmoins proposé au Serbe de redevenir T2. Une proposition que Vukomanovic n’a pas acceptée. "Me proposer de rester dans le staff, c’est uniquement pour être politiquement correct vis-à-vis des joueurs et des supporters. J’aurais pu être faux cul et dire oui. Taper sur l’épaule de Riga et puis faire n’importe quoi mais je ne suis pas comme ça. Je suis quelqu’un de droit, d’honnête. J’ai donc décidé de quitter le Standard". Peut-on lui donner tort ? Poser la question c’est y répondre...