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Le maintien ce lundi du niveau 4 de l'alerte terroriste à Bruxelles a engendré la fermeture des écoles en attendant une réévaluation par l'OCAM cet après-midi. Pas simple dans les conditions actuelles de trouver les bons mots pour les plus jeunes.
Comment expliquer aux enfants bruxellois pourquoi ils ne vont pas à l'école ce lundi? C'est la question posée dans l'édition spéciale du RTL info de la mi-journée à Serge Gozlan, psychiatre à la clinique du stress à Bruxelles.
Selon lui, il ne faut pas hésiter à employer "des mots simples" et à leur parler de la situation telle qu'elle est. Bien sûr, il faut s'adapter à l'âge de son enfant, mais il conseille de ne pas leur mentir. "Leur dire la vérité puisqu'ils sont au courant de certaines choses, et si on essaye de leur dissimuler nos émotions, notre peur, notre angoisse, de toute façon ils vont le percevoir", explique-t-il.
Pour permettre à chacun de mieux percevoir son angoisse, il compare ce qui se passe actuellement à un risque de phénomène météo grave. "On peut connaitre cette situation dans d'autres exemples. S'il y a une menace de cyclone par exemple, s'il y a un risque de tempête, on se mettrait à l'abri et on attendrait que le danger se dissipe", déclare le psychiatre.
Par ailleurs, les parents sont généralement angoissés pour l'instant, et cette peur est "légitime" selon Serge Gozlan, puisque nous n'avons "pas de contrôle" sur ce qui se passe et "nous avons à gérer une situation d'attente".
Voilà pourquoi, c'est le moment de prendre un peu de temps supplémentaire en compagnie de ses enfants : "Leur dire et faire ce qu'ils préfèrent le plus. C'est-à-dire parler avec eux, passer du temps avec eux et tout simplement jouer avec eux", conseille-t-il encore.