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"Dans cette rue, vous allez devoir mettre votre masque en permanence." Cette phrase, Jenifer et François, agents de la zone de police Bruxelles Capitale-Ixelles, la répètent depuis ce matin. "Les gens le font sans problème. Il n’y a pas vraiment de réticences. Il y en a qui sont plutôt positifs, c’est juste que l’information n’est pas encore assez bien passée. Beaucoup de gens ne le savent pas encore."
Si, dans l’ensemble, le port du masque est respecté, certains passants n’ont pas encore pris cette habitude. Mais les citoyens rencontrés par notre équipe sont très compréhensifs. "C’est surprenant, mais il faut ce qu’il faut. On s’adapte. Je pense qu’il faut faire baisser ces chiffres", commente un passant.
Dans cette zone de police, 7 équipes sont mobilisées au quotidien pour faire respecter les règles dites "Covid". Les contrôles sont nombreux, également dans les bars et les restaurants. Aujourd’hui, aucun PV n’est dressé. "Pendant tout le week-end, on est dans la prévention et à partir de lundi, on va commencer à sanctionner." Des contrôles plus stricts et plus nombreux sont planifiés pour garantir la sécurité de tous.
À Mons non plus, aucun PV n’est dressé ce week-end. "La phase de répression n’est pas encore d’actualité, explique Bryan Lefebvre, inspecteur de police de la zone Mons-Quévy. Au vu de la norme qui est relativement récente, on se contente d’informer le citoyen, de lui rappeler les mesures en vigueur et la phase de répression viendra par la suite."
Comme à Charleroi, c’est tout l’hypercentre de Mons, qu’on appelle ici intramuros, qui est concerné par cette obligation de port du masque, comme les zonings commerciaux et leurs parkings, les parcs et une zone de loisirs qu’on appelle Le Grand Large. La zone est donc assez vaste, elle est contrôlée par la police, notamment police secours. Bryan Lefebvre, inspecteur de police Mons-Quévy dresse un bilan positif de la matinée. "La plupart des citoyens étaient porteurs du masque, malgré que l’ordonnance soit relativement récente. Néanmoins, il y a eu quelques oublis de plusieurs citoyens, que nous avons rappelés à l’ordre. La plupart des gens qui n’étaient pas porteurs étaient aussi des ressortissants français, donc ils n’étaient pas au courant de la mesure."
L’amende peut s’élever jusqu’à 250 euros et 750 euros pour les professionnels. Pour rappel, les enfants de moins de 12 ans et les sportifs ne sont pas concernés par cette obligation.