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La police grecque a indiqué jeudi que la vie de centaines d'agents d'une nouvelle unité spéciale contre le crime organisé était "en danger" après la fuite de leurs noms sur internet.
"En publiant les noms de ces personnes, on risque même de mettre leur vie en danger", a déclaré jeudi la porte-parole de la police, Constantia Dimoglidou, à Antenna TV, ajoutant qu'une enquête interne avait été lancée.
La nouvelle unité, surnommée "le FBI grec" par le ministre de la Police, Michalis Chrysochoidis, compte environ mille agents. Elle a été conçue pour lutter contre des activités telles que "le crime organisé, la drogue, le trafic d'êtres humains, le chantage et la contrebande", avait déclaré le ministre début octobre.
"La société grecque en a besoin pour lutter contre une forme de violence qui génère d'énormes sommes d'argent", avait-il ajouté.
Selon le quotidien Ta Nea, l'identité de quelque 550 officiers qui devaient être transférés dans cette unité a été compromise.
Mercredi, le site d'informations criminelles lawandorder.gr a reconnu avoir publié par erreur "les noms d'officiers qui intégreront le 'FBI grec'".
La nouvelle unité a absorbé plusieurs directions, dont celles des crimes économiques, des stupéfiants, du trafic d'êtres humains, du hooliganisme et de la criminalité organisée.