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Les responsables de l'Union des classes moyennes (UCM) Hainaut ont présenté mardi à Charleroi le dernier baromètre fiscal de l'organisation avec un focus sur la situation des entrepreneurs hainuyers ainsi qu'un sondage effectué auprès des affiliés. Selon l'UCM, les entrepreneurs hainuyers ont été soumis en moyenne à un montant de 234 euros de taxes communales.
À l'échelle wallonne, quelque 21% des taxes locales incombent à l'activité entrepreneuriale. Dans le même temps, selon l'UCM, seuls 4% des investissements communaux sont en lien avec l'économie, a indiqué Joëlle Labilloy, directrice de l'UCM Hainaut.
Dans son baromètre fiscal, l'UCM a pointé des disparités parfois importantes entre communes. En Hainaut, Antoing et Seneffe sont ainsi les communes les plus taxatrices à l'égard des indépendants et des entreprises avec des montants dus en moyenne de respectivement 2.010 et 1.860 euros. Elles le sont aussi à un niveau wallon.
À l'inverse, certaines communes ne demandent pas un euro supplémentaire à leurs indépendants selon l'UCM. Des 18 entités dans ce cas en Wallonie, trois se situent en Hainaut : Lobbes, Brugelette et Quiévrain.
Il ressort du sondage effectué auprès des affiliés de l'UCM que cette taxation est le plus souvent jugée excessive. 60% des entrepreneurs hainuyers la trouvent ainsi "lourde, voire très lourde" et 5% d'entre eux seulement la qualifient de "légère, voire très légère". L'utilisation de cet argent semble en outre poser problème aux entrepreneurs hainuyers puisqu'ils estiment à 45% que les services fournis par les communes sont "insatisfaisants, voire insatisfaisants".
En découlent plusieurs recommandations de l'UCM, coulées dans un mémorandum à l'occasion des prochaines élections communales et provinciales. L'organisation appelle à cette occasion les pouvoirs locaux à mettre en place "une fiscalité adaptée à la transition des PME, incitative, transparente et équilibrée", selon Joëlle Labilloy.