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La cellule de crise "Audi" s'est réunie pour la première fois mercredi afin de discuter du plan d'urgence sociale, qui doit permettre aux travailleurs d'Audi Brussels de retrouver rapidement un emploi après la fermeture du site. Les pouvoirs publics attendent désormais la fin des négociations sociales entre les syndicats et la direction du constructeur pour lancer le processus de reconversion professionnelle. "C'est une première étape", a indiqué le ministre bruxellois de l'Emploi Bernard Clerfayt.
La cellule de crise réunit les ministres de l'Emploi et de la Formation des entités fédérées, les organismes d'emploi et de formation (le VDAB flamand, le Forem wallon et Actiris à Bruxelles), le ministre fédéral du Travail et l'Onem. Les partenaires se sont mis d'accord sur un protocole qui balise la manière d'accompagner les travailleurs qui perdront leur emploi chez Audi.
Le mécanisme s'enclenchera dès que les négociations sociales se termineront entre les syndicats et la direction. La cellule pourra alors activer l'accompagnement en fonction des profils, proposer une requalification ou des offres d'emploi avec les mêmes protocoles dans les trois régions.
"Il y a une forte demande d'emplois industriels en Belgique et dans la Région bruxelloise", souligne le ministre Clerfayt. "Actiris a déjà compté 6.000 offres dans l'industrie, donc j'ai bon espoir qu'on puisse rapidement reconvertir ces travailleurs pour leur offrir un avenir professionnel."
Le licenciement collectif concerne quelque 3.000 personnes, dont environ 1.200 en Wallonie (la grande majorité dans le Hainaut), 1.200 en Flandre et près de 400 à Bruxelles. Les centaines de travailleurs des sous-traitants touchés par la fermeture d'Audi Brussels seront aussi accompagnés pour retrouver un emploi.
La direction d'Audi a annoncé la semaine dernière que toutes les pistes de reprise de l'usine située à Forest avaient échoué.