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La fièvre catarrhale, également connue sous le nom de maladie de la langue bleue, a été détectée sur 874 sites en Belgique, selon les chiffres de l'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca) communiqués mardi. Il s'agit d'une forte hausse par rapport à la semaine dernière lorsque 501 foyers avaient été comptabilisés.
Si l'augmentation est importante, il n'y a toutefois pas lieu de s'inquiéter selon l'Afsca. La propagation de cette maladie virale - qui a une évolution saisonnière - se déroule comme attendu, souligne la porte-parole de l'Agence, Hélène Bonte. Une fois l'été terminé, lorsque les températures redescendront en dessous de 10 degrés Celsius et que le froid paralysera l'activité des insectes piqueurs - vecteur du virus -, aucun cas ne devrait plus être découvert, précise-t-elle.
Parmi les provinces les plus touchées figurent celles d'Anvers, de Liège et du Limbourg avec respectivement 161, 133 et 129 foyers. En Wallonie, on dénombre 75 foyers à Namur, 52 dans le Hainaut, 40 au Luxembourg et 30 dans le Brabant wallon. De l'autre côté de la frontière linguistique, 123 foyers ont été enregistrés en Flandre orientale, 117 dans le Brabant flamand et 14 en Flandre occidentale.
Ce sont surtout les ovins (485 cas) et les bovins (382 cas) qui ont contracté le virus, mais trois chèvres et quatre alpagas ont également été infectés.
Pour l'Afsca, la vaccination reste la meilleure manière de protéger les élevages.
La fièvre catarrhale ovine est une maladie virale des ruminants transmise par des moucherons. La maladie se manifeste par de la fièvre, des troubles respiratoires ou encore une langue pendante. Elle peut être fatale pour les ovins, comme les moutons.
La Belgique a longtemps été épargnée par la maladie mais un foyer a été diagnostiqué en octobre 2023 dans un élevage de moutons à Merksplas.