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4.000 festivaliers sont attendus sur chacun des deux jours du festival Esperanzah à l'Abbaye de Floreffe. "Le premier évènement pilote d'envergure pour le moment en communauté française", précise l'organisateur du festival, Jean-Yves Laffineur. Pour lui, ce festival c'est avant tout un message d'espoir envoyé au secteur culturel: "Si ça fonctionne et qu'on peut organiser des évènements comme on le fait, tout le monde a l'espoir qu'on pourra encore organiser des évènements", pointe-t-il. "Il y a un rapport de solidarité avec les autres festivals" car beaucoup, "90%", ont dû être annulés.
Une capacité limitée
"4.000 festivaliers c'est un tiers de la capacité habituelle de l'Esperanzah", précise notre journaliste sur place. Cette année, c'est donc un festival réduit qui a ouvert ses portes, les organisateurs ne peuvant pas dépasser la nouvelle limite imposée par les autorités soit 5.000 personnes maximum pour un évènement en extérieur.
Si les premiers festivaliers affluent depuis 10h ce matin, moment où le camping a ouvert ses portes, ils devront encore patienter un peu avant le début des concerts annoncé à 15h. Pour notre journaliste, les festivaliers sont soulagés d'enfin pouvoir participer à un festival après 2 ans d'attente. Et ça se ressent: "L'ambiance est très bonne et l'absence de masque et de distanciation sociale y est pour quelque chose! Même si, pour plusieurs festivaliers, au début, ça faisait un peu bizarre de se retrouver au milieu d'inconnus sans gestes barrières", ajoute-t-il.
Le Covid Safe Ticket
Si le masque et la distanciation sociale ne sont plus obligatoires, c'est grâce au Covid Safe Ticket, qui, sous forme de QR Code prouve que la personne est soit vaccinée, testée négative ou rétablie du coronavirus. Sans ce petit QR Code, pas de festival. D'ailleurs, notre journaliste a pu constater qu'au barrage de contrôle "les règles sont strictes": une festivalière s'est fait recalée à l'entrée car elle n'avait pas le Covid Safe Ticket.