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En Belgique, 35 ans après Coluche, les Restos du coeur relancent un appel urgent. Jean Gérard Closset, le président des Restos du cœur de Belgique, a expliqué ce dont a besoin l'association pour venir en aide aux plus démunis. Il est intervenu en direct dans le RTL INFO 13H.
"Nous avons à la fois besoin de dons en nature et de dons financiers. Les dons en nature parce que nos stocks s'épuisent très rapidement. La pandémie a apporté chez nous un plus grand nombre de bénéficiaires. Une forte augmentation, on est au-dessus de 100% d'augmentation dans la plupart des restos. Même 250% à certains endroits", a indiqué Jean Gérard Closset.
De 5.000 à 10.000 euros par restaurant pour pouvoir s'adapter à toutes ces nouvelles règles
Mais l'association a également besoin de ressources financières pour mener à bien son action. "Parce que nous devons revoir nos méthodes de travail et nous devons réinvestir dans du matériel professionnel. Notamment pour des plats à emporter", a précisé le président de l'association.
La crise sanitaire a fortement compliqué le travail des Restos du cœur. "La crise nous oblige à revoir nos méthodes de travail. Auparavant nous avions des restaurants sociaux, avec des cuisines qui fonctionnaient sur base de plats qui étaient consommés sur place. Maintenant pour emporter des plats tout en respectant les règles de l'AFSCA, nous devons les traiter de manière différente. Cela implique des investissements conséquents. On est facilement dans l'ordre de 5.000 à 10.000 euros par restaurant pour pouvoir s'adapter à toutes ces nouvelles règles", a confié le président.
Si vous souhaitez soutenir l'association, vous pouvez aussi le faire en devenant bénévole. Car là aussi, le coronavirus a mis en difficulté les Restos du cœur. "Au moment de la mise en confinement, beaucoup de nos bénévoles se sont retirés parce qu'ils faisaient partie de la population cible du virus. Actuellement les bénévoles commencent à revenir. Mais nous avons toujours besoin de bénévoles pour les différentes tâches dans nos restos, mais aussi notamment pour la gestion, etc. Puisque nous avons une structure de gestion qui mélange des travailleurs sous contrat et des bénévoles. Tout le monde est nécessaire, tout le monde doit être sur le pont", a indiqué Jean Gérard Closset.