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Le président du parti d'extrême-droite flamand Vlaams Belang était visiblement ravi de l'accord de majorité annoncé samedi à Ranst. Pour la première fois de son histoire, ce parti nationaliste et xénophobe accède au pouvoir en s'alliant à d'autres partis, en dépit du cordon sanitaire mis en place il y a plus de 30 ans par les formations démocratiques afin d'empêcher l'extrême-droite d'entrer dans une coalition, quel que soit le niveau de pouvoir.
"Vous avez devant vous un président du Vlaams Belang très heureux. Le 19 octobre est un grand jour pour le Vlaams Belang et un jour fantastique pour la démocratie : il n'y a plus d'électeurs A et B", a jubilé le président du parti d'extrême-droite flamand, Tom Van Grieken, en réaction à la rupture du cordon sanitaire observée en province d'Anvers.
Le président du Vlaams Belang espère que cela donnera à d'autres partis, dans d'autres communes, le "courage" de faire de même et de "travailler également avec le Vlaams Belang".
Filip Dewinter, figure historique du parti, a dit espérer que cet accord provoquerait "une réaction en chaîne".