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De jour comme de nuit, des aboiements extrêmement bruyants rendent la vie impossible aux riverains d'un petit village de la Roche-en-Andenne. Manon habite juste en face de la maison qui abrite cette dizaine de chiens.
"C'est très difficile d'ouvrir les fenêtres dans le village à cause de ces aboiements. C'est autant la journée, que la nuit ou qu'à 5h du matin. C'est vraiment pénible et ici on va déménager juste pour éviter de les entendre", témoigne-t-elle.
Manon a prévenu la police et lancé une pétition signée par 70 riverains, dont Julie, sa voisine. "C'est toute la nuit, si on veut ouvrir la fenêtre et regarder la télé en même temps, ça n'est pas possible".
Le bourgmestre est cependant bien conscient du problème. "La police est encore intervenue il y a peu de temps dans la nuit. Un procès-verbal a été dressé et je pense que désormais la justice doit se saisir du dossier".
Mais alors que dit la loi à ce propos ? "Le code civil prévoit la possibilité d'intervenir et demander l'intervention du juge lorsqu'il y a un trouble excessif de voisinage", explique René Robaye, avocat au barreau de Namur.
Le juge pourrait donc demander au propriétaire une solution pour stopper le trouble comme par exemple de déplacer les chiens.
