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Rik Devillé agréablement surpris par le discours du Premier sur les violences sexuelles

Rik Devillé, fondateur du Groupe de travail sur les droits humains dans l'Église, a été agréablement surpris par le discours critique d'Alexander De Croo au Palais de Laeken vendredi matin. Le Premier ministre démissionnaire s'est montré particulièrement acerbe à l'égard de l'Église, vendredi, en présence du pape François. Il a appelé l'institution à "regagner la confiance gravement altérée" à la suite des scandales de violences sexuelles commises au sein de l'Église.

Les méfaits doivent être reconnus et la justice doit être rendue, a déclaré le Premier ministre. "Nous ne pouvons pas accepter qu'on étouffe l'affaire", avait-il ajouté.

Le prêtre à la retraite pense que le pape a ajusté son discours en raison des propos acerbes de M. De Croo. Le texte préparé par François était plus succinct sur la partie abordant les violences sexuelles, mais le chef de l'Église catholique a décidé d'approfondir le sujet.

"C'est une honte à laquelle nous devons faire face", avait réagi le souverain pontife, qui a qualifié les violences sexuelles de "fléau" et de "crime". "L'Église doit avoir honte et demander pardon. Elle doit résoudre ce problème avec une humilité chrétienne et faire tout ce qui est en son pouvoir pour que cela ne se reproduise plus jamais."

"Chaque mot supplémentaire sur les victimes est une bonne chose", affirme Rik Devillé. Ce dernier est finalement reparti avec un sentiment positif de ce rendez-vous à Laeken. "Le pape a répété aux évêques belges qu'ils devaient faire davantage pour lutter contre les violences."

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