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Le Syndicat neutre des indépendants (SNI) souhaite que le Service public fédéral Économie prenne des mesures beaucoup plus strictes à l'encontre des commerçants qui refusent les paiements en espèces. "L'argent liquide reste un moyen de paiement important", insiste l'organisation. Unizo, la fédération flamande des entrepreneurs, vient, elle, de réclamer la liberté de choix pour les commerçants.
L'obligation d'accepter de l'argent liquide, entrée en vigueur le 1er avril dernier, est ignorée ou contournée avec une grande régularité, lisait-on jeudi dans Het Nieuwsblad. L'organisation de consommateurs Testachats souhaite dès lors que les contrôles soient renforcés.
Les commerçants qui sont en infraction une deuxième fois après un premier avertissement risquent des amendes pouvant aller jusqu'à 40.000 euros. Jusqu'à présent, 11 avertissements et un seul procès-verbal ont été émis.
Testachats n'est désormais plus la seule organisation à demander au gouvernement d'intervenir. L'organisation de travailleurs indépendants SNI plaide également en ce sens jeudi. Son porte-parole, Cedric Tack, voit deux arguments en faveur des commerçants. "L'argent liquide semble toujours offrir une certitude de paiement. Vous l'avez directement entre les mains", explique-t-il. "En outre, les paiements numériques s'accompagnent toujours d'un coût de transaction."
De son côté, l'Unizo s'est précédemment opposée à l'obligation d'accepter l'argent liquide et a plaidé en faveur de la liberté de choix.