Partager:
La CSC a lancé la campagne "Je soutiens mon aide-ménagère" jeudi à l'occasion des élections du 9 juin pour inciter les futurs parlementaires et ministres à réformer le système des titres-services, a indiqué le syndicat par voie de communiqué. La CSC liste huit propositions concrètes afin d'améliorer la situation des 35.000 aides ménagères en Wallonie et 20.000 à Bruxelles.
"Le secteur des titres-services connaît différents problèmes qui rendent le travail des aides-ménagères de moins en moins intéressant. La majorité des travailleuses du secteur des titres-services sont des femmes, souvent d'origine étrangère, à faible revenu et occupées à temps partiel. Les bas salaires et les contrats à temps partiel font qu'elles ont des difficultés à joindre les deux bouts, ce qui entraîne des risques de pauvreté et une dépendance financière", note le syndicat chrétien.
La CSC détaille donc huit solutions parmi lesquelles une augmentation salariale d'au moins un euro par heure, en plus des indexations, et un remboursement correct des frais. Le syndicat plaide également pour une réduction de la norme pour le travail à temps plein à 30 heures par semaine.
L'organisation syndicale demande aussi un investissement dans la prévention et le bien-être, en investissant dans l'expertise sectorielle et les accords minimums sur les conditions de travail sûres, la surveillance médicale en plus d'une conscientisation et un maintien du code de conduite et du code anti-discrimination.
La CSC plaide par ailleurs pour une subvention progressive, au lieu d'un montant fixe, basée sur des conditions comme l'encadrement, la formation, ou la politique de prévention.
Le syndicat chrétien revendique également une appréciation du travail domestique, un investissement dans des emplois durables via la formation et le développement, la création de moyens supplémentaires pour le secteur ou encore la remise des objectifs sociaux au centre des priorités.