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"Le groupe "like minded', notre pays en fait partie et notre pays continuera à faire partie de ce groupe", a indiqué le Premier ministre Alexander De Croo jeudi en séance plénière de la Chambre.
Le chef de gouvernement était appelé par les parlementaires à se prononcer une nouvelle fois que la question de la reconnaissance d'un État palestinien après une intervention de la ministre des Affaires étrangères Hadja Lahbib mardi en commission qui a suscité des interrogations dans les rangs de la majorité.
La ministre MR avait alors indiqué que la Belgique s'était distanciée de l'Espagne qui, avec l'Irlande et la Slovénie, est en pointe parmi les pays européens pour reconnaître rapidement la Palestine comme un État.
Les propos ont suscité l'étonnement. Jusqu'à présent, la Belgique avait paru proche de l'Espagne sur ce point de même que d'autres États dit "like minded" (partageant des vues similaires).
Jeudi, Alexander De Croo a rappelé que la Belgique restait favorable à une solution à deux États. Mais "pour y parvenir, il faut des personnes responsables des deux côtés."
Les chances d'obtenir un accord politique paraissent minces. La Belgique devrait en revanche se montrer plus volontaire devant l'assemblée générale des Nations unies. Après le veto des États-Unis au Conseil de sécurité des Nations unies à la demande palestinienne de devenir un membre à part entière de l'ONU, le sujet devrait rebondir le mois prochain à l'assemblée générale de l'organisation. Une résolution palestinienne devrait y être présentée.
"Le kern a décidé que la Belgique pourrait parrainer une résolution à l'ONU pour que la Palestine en soit membre à part entière", a indiqué le Premier ministre, assurant "travailler à une solution."