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Jean-Pascal Labille, Secrétaire général de Solidaris, était l'invité de Martin Buxant ce mercredi matin à 7h50 sur bel RTL. Il a notamment été question du budget des soins de santé qui n'a pas encore été avalisé.
Au micro de Martin Buxant ce matin sur bel RTL, Jean-Pascal Labille s'en est pris à Alexander De Croo. Ce dernier refuse d'avaliser le budget des soins de santé, estimant que ce n'est pas au gouvernement en affaires courantes de le faire.
Ce à quoi Jean-Pascal Labille répond : "C'est un irresponsable, parce que le budget des soins de santé doit impérativement être approuvé, sinon on risque d'aller vers le chaos. Et on a déjà un certain nombre d'associations de prestataires de soins, de médecins, qui veulent se déconventionner, c'est-à-dire ne plus respecter les tarifs imposés par l'INAMI. Donc nous avons impérativement besoin d'un budget au 1er janvier 2025".
Ce budget a été avalisé par l'INAMI, mais pas par le gouvernement. Jean-Pascal Labille estime que les mutuelles, notamment, on fait leur part du job.
"Nous avons un budget pour 2025 parce que la concertation sociale a fonctionné. Pas la concertation politique et notamment dû au MR et à l'Open VLD. Mais la concertation sociale a fonctionné, c'est-à-dire celle entre les prestataires de soins et les mutualités. Nous avons un budget au 1er janvier 2025 qui tient compte d'une augmentation de 2,5%, c'est la norme de croissance légale. Et donc ce budget existe et il a permis notamment de ne pas permettre aux prestataires de soins de dénoncer l'accord. Et donc les gens vont pouvoir se soigner en ayant la certitude que les tarifs seront respectés".
"De Croo n'a pas pris ses responsabilités"
Et pourquoi dit-il craindre le chaos ?
"Parce que la crainte est que justement ces prestataires de soins ne dénoncent les accords et ne respectent plus les tarifs imposés par l'INAMI. Jusque-là, nous avons réussi à calmer les choses. Mais soit le gouvernement Vivaldi approuve le budget, ce que je pense qu'il ne le fera plus puisque De Croo n'a pas pris ses responsabilités. Il ne se comporte pas en homme d'État, très clairement dans ce dossier-ci. Le gouvernement Vivaldi est toujours en affaires courantes donc il pourrait approuver le budget", a-t-il conclu