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Fernando Alonso n'a pas encore digéré la pénalité qui lui a été infligée après la course sprint, à Shanghai, en Chine. Le pilote espagnol avait été sanctionné pour un accrochage avec Carlos Sainz, alors que les deux se battaient pour une place sur le podium. Jugé responsable de l'incident, Alonso avait pris 10 secondes de pénalité, mais surtout 3 points de pénalité sur sa Super Licence.
Pour rappel, cette licence est indispensable pour les pilotes de F1. Elle est gagnée par les pilotes au fil de leurs expériences dans d'autres catégories, du karting à la F2 et selon certains critères, comme le fait d'avoir au moins 18 ans et de disposer d'un permis de conduire. Cela doit éviter l'accès à la F1 à des pilotes en manque d'expérience ou de qualification et limiter la possibilité de voir se multiplier les pilotes payants n'ayant pas performé dans des autres disciplines.
Les pilotes de F1 ont le droit à 12 points de pénalité par saison. S'ils dépassent ce quota, ils sont suspendus pour une course. En perdre trois d'un coup, c'est donc un solide problème pour Alonso, qui ne tolère pas cette sanction. Interrogé par DAZN, l'Espagnol n'a pas caché sa colère, estimant avoir été victime d'une erreur de jugement. "Ces sanctions ne sont pas comprises et je ne les partage pas, surtout en ce qui concerne les points de licence. Une pénalité aussi incroyable est une fois de plus sans précédent", a-t-il déclaré.
Furieux, il est même sceptique sur l'intérêt de continuer à suivre les règles de la F1, qui obligent les pilotes engagés à courir dans des courses sprint, organisées sur certains GP du calendrier. Y compris à Miami, où la F1 débarquera le 5 mai. "Je me demande si cela vaut presque la peine de participer au prochain Sprint à Miami. Et même si j'y participe, cela vous amène à vous demander si vous avez envie de courir et de vous battre lors du prochain sprint. En raison des points qui sont attribués et du fait que nous n'aurons pas les pneus que nous utilisons pour le Grand Prix, cela vaut presque la peine de ne pas y prendre part", déclare enfin le double champion du monde (2005 et 2006).
Le pilote Aston Martin pousse ainsi un énorme coup de gueule, bien qu'il soit difficile d'envisager qu'il puisse réellement faire l'impasse sur ce sprint. Réponse dans les prochains jours.
