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Imaginer des associations de légumes, les tester et analyser leur rendement, c'est l'objectif de cette première ferme universitaire consacrée à la recherche scientifique.
"La particularité de cet essai, c'est qu'i est mené dans différentes régions en Wallonie. Et notre idée, c'est de pouvoir comparer les résultats de l'essai en fonction du contexte environnemental dans lequel il a été mené", explique Céline Chevalier, chercheuse à l'institut Earth Life de l'université catholique de Louvain.
Les chercheurs travaillent par essais et erreurs selon les variétés. Ces associations de cultures sont souvent très complexes.
"Du point de vue des maladies, des insectes, on a parfois certaines associations qui peuvent permettre de réduire les impacts des maladies ou des insectes. Donc ça c'est très intéressant parce que ça permettrait de réduire la quantité de pesticides nécessaires", ajoute la chercheuse.
"Avoir une profession qui est rentable"
Toutes ces pratiques serviront aux maraîchers, toujours plus nombreux. "Il y a très peu de littérature scientifiques, et donc de données vraiment fiables, notamment sur les associations de légumes, note Sébastien Berg, maraîcher bio dans une petite surface. Et c'est d'autant plus intéressant sur une petite surface d'associer et de densifier pour avoir un rendement plus élevé et donc avoir une profession qui est rentable."
Ce projet pilot compte une soixantaine de légumes différents. Un total de 250 variétés dont des fleurs comestibles plantées dans un demi-hectare.
"Sur ces 50 ares, on estime qu'on peut avoir entre 40 et 50 paniers par semaine à mettre à disposition des clients", explique Adrien Dockx, responsable du projet de ferme maraîchère de l'UCL
Voués à la recherche, ces légumes seront écoulés dans la cantine de l'université, une épicerie solidaire et une banque alimentaire.