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Yvan Mayeur est convoqué à 16h devant la commission d'enquête parlementaire sur le Samusocial de Bruxelles. Pascale Peraïta, convoquée hier, a refusé de répondre aux députés, invoquant son droit au silence.
Yvan Mayeur est appelé à témoigner cet après-midi devant la commission d'enquête sur le Samusocial de Bruxelles. Parlera-t-il, ou fera-il comme
Yvan Mayeur n’a pas indiqué s’il allait, lui, accepter de répondre aux questions mais certaines sources indiquent qu'il pourrait se présenter devant la commission d'enquête parlementaire sans avocat, signe qu'il serait prêt à répondre aux questions des députés. Dans ce cas-là, l'audition pourrait durer jusque dans la soirée : les députés bruxellois ont de très nombreuses questions à poser à Yvan Mayeur. Rien que les membres socialistes de la commission en ont plus de quarante.
Yvan Mayeur, qui a démissionné de son poste de bourgmestre de Bruxelles et du parti socialiste est soupçonné d'avoir touché d'importants revenus pour ses fonctions d'administrateur au Samusocial sans que cela ne soit justifié.
Il avait évoqué la somme de 700 euros nets par mois pour participer aux réunions du conseil d'administration de l'association. Ces revenus sont décriés parce que la gestion des sans-abris et de la politique sociale font partie de ses attributions de bourgmestre et donc, en principe, déjà comprises dans ses émoluments à la tête de la ville. Autre problème, les administrateurs de l'asbl pourraient avoir été payés pour des réunions qui n'ont pas eu lieu.
La commission espère faire la transparence sur les montants exacts des jetons de présence. Elle espère aussi comprendre pourquoi il n’y a pas de trace de tout le travail effectué par l’association et pourquoi celle-ci a échappé au contrôle de la région bruxelloise. Un effort de transparence d’autant plus important que Pascale Peraïta, directrice du Samusocial et présidente du CPAS de Bruxelles jusqu'à sa démission récente, a refusé, hier, de collaborer en commission.
Depuis l’éclatement de l’affaire, Yvan Mayeur a démissionné de son poste de bourgmestre de Bruxelles, il a quitté le Parti socialiste, il s’est retiré plusieurs semaines dans les Alpes, en observant un silence médiatique complet.