Testachats dépose plainte auprès de l'Inspection économique contre dix festivals

Huit festivals sont ainsi incriminés pour ne pas avoir accepté les paiements en liquide alors qu'ils y sont obligés depuis mars dernier dès lors qu'il y a présence physique simultanée du vendeur et du consommateur. "Que ce soit dans certains cas pour l'achat de billets, ou de boissons/repas sur place, ou encore pour le parking ou le camping", énumère Julie Frère, la porte-parole de Testachats, citée dans un communiqué.

L'organisation épingle par ailleurs les frais supplémentaires facturés aux consommateurs. Il s'agit d'une "pratique illégale", selon Testachats, qui cite le cas de Tomorrowland qui fait payer les frais d'envoi du bracelet. "Le prix indiqué doit inclure tous les frais et taxes, afin d'éviter toute surprise pour les consommateurs", rappelle l'organisation.

Testachats a également constaté que quasiment aucun festival ne permettait l'annulation du billet, même en cas de force majeure. Certains festivals en profiteraient même pour restreindre les conditions d'échange et de revente des tickets "afin d'en tirer profit". Et de citer le Pukkelpop en exemple qui "imposait des frais de 16 euros pour la revente d'un billet".

L'organisation a également observé des infractions avec les bracelets "cashless", alors que cinq festivals, dont les Ardentes, appliquaient des frais excessifs pour récupérer le solde du bracelet de paiement électronique. Par ailleurs, deux festivals ne remboursaient pas les tickets boisson et nourriture non dépensés.

Testachats demande donc aux autorités de mieux contrôler ces événements et encourage les organisateurs à "mieux faire l'année prochaine".

Les dix festivals mis en cause sont Couleur Café, Paradise City, Graspop, Rock Werchter, Pukkelpop, Tomorrowland, Ronquières, Lokerse Feesten, les Ardentes et Dour.