Partager:
Le "vrac" connaît un succès fulgurant. Le nombre de magasins a multiplié par 10 en quatre ans. Il y en a aujourd'hui 185 contre une petite dizaine seulement en 2015. Le phénomène concerne des petits magasins mais aussi, depuis peu, des grandes surfaces. En achetant des légumes, du café, des pâtes, sans emballage, on économise ainsi un kilo de déchets par semaine.
Dans un magasin d'alimentation en vrac situé dans la commune bruxelloise de Saint-Gilles, un client affirme apprécier beaucoup le contact direct avec les aliments. "Cela ne prend pas de temps à déchirer le plastique, c'est plus rapide et j'aime bien toucher et manger avec les doigts et j'aime bien enseigner aux enfants avec qui je travaille à toucher les aliments", explique-t-il.
"Ce n'est pas qu'une question d'emballage, c'est local"
Et la chasse au gaspillage est aussi la préoccupation majeure de toute la clientèle de ce magasin spécialisé. "On prend ce dont on a besoin. J'aime bien de ne pas avoir d'emballage", confie une consommatrice. "On doit quand même penser à la planète que l'on va laisser", estime une autre dame. "Ce n'est pas qu'une question d'emballage, c'est local", souligne une jeune cliente.
Quant aux prix, même dans un magasin bio comme ici, sont-ils vraiment compétitifs ? "Par rapport au supermarché, j'ai un peu comparé les prix et je trouve que c'est plus ou moins la même chose alors que c'est du bio et ce n'est pas toujours le cas dans les supermarchés, donc je trouve cela bien d'avoir en même temps le zéro déchet et le bio pour le même prix qu'au supermarché", assure une cliente de ce magasin en vrac.