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Entre 2008 et 2022, la Belgique a importé plus de matières (en tonnes) qu'elle n'en a exportées, selon des chiffres publiés mardi par le Bureau fédéral du Plan à la demande de l'Institut des comptes nationaux. Les importations nettes étaient au plus haut en 2022.
En 2021, les importations avaient baissé de 6% et les exportations de 2% par rapport à 2008. Le pays présentait toutefois toujours une balance commerciale négative, malgré une diminution de 22% des importations nettes.
Cette tendance s'est interrompue brusquement en 2022: les importations, principalement de pétrole et de gaz naturel, ont en effet progressé plus sensiblement (+10% par rapport à 2021) que les exportations (+4% par rapport à 2021). Les importations nettes de matières ont ainsi augmenté de 38% pour atteindre 60 millions de tonnes, soit la valeur la plus élevée sur la période 2008-2022.
Dans le détail, les importations se comptaient en: énergie fossile (44%), biomasse (21%), minerais non métalliques (15%), minerais métalliques (15%) et autres produits (5%).
Les exportations se composaient en moyenne comme suit: énergie fossile (41%), biomasse (19%), minerais non métalliques (19%), minerais métalliques (14%) et autres produits (7%).
Deux types de matières ont été extraits en Belgique sur cette période: il s'agissait à 62% de minerais non métalliques - dont le sable et le gravier - et à 38% de biomasse, notamment des cultures fourragères.
